Léa CASTEL
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Léa CASTEL
Chez Léa, il y a toujours eu de la musique à la maison. Ainsi sa mère est une fan inconditionnelle de Véronique Sanson. Heureuse coïncidence, dés l’âge de cinq ans, Léa est captivée par le piano ! Elle aura droit à des cours prodigués par un professeur argentin, fraîchement débarqué de son pays. Rapidement, il décèle une qualité chez sa jeune élève : Léa a la capacité de reproduire sans efforts tout ce qu’elle entend. Il ne lui enseigne pas le solfège et de fait, pendant deux ans Léa apprend à jouer du piano à l’oreille.
Ensuite la fillette va continuer à s’entraîner seule en écoutant Stevie Wonder, Ray Charles et les grands classiques de la chanson française. Volontaire, Léa instinctivement va appliquer la même méthode pour entraîner sa voix. Son seul et unique professeur sera Mariah Carey qu’elle s’efforce de reproduire ! Et l’école dans tout ça ? Léa le chante joliment dans le titre éponyme Pressée de vivre : « Mes cahiers d’école sont trop lourds pour mon envol je préfère les notes. » Toutes ses journées sont dévouées à son piano et au chant.
Très vite, comme beaucoup de jeunes filles de sa génération, Léa est plongée dans la culture hip-hop. Elle chante sur des refrains de rappeurs locaux, participe à des petites scènes et donne même des cours de chant dans les quartiers Nord de Marseille. C’est justement là-bas, il y a quatre ans, qu’a lieu le premier tournant de sa carrière.
Après avoir regardé la performance de Léa, le rappeur Soprano vient dans les coulisses la féliciter. Pour l’adolescente, à l’époque, recevoir des encouragements d’une valeur sûre du rap français représente beaucoup. Six mois plus tard, leurs chemins se croisent de nouveau et c’est a cette occasion qu’elle lui donne un CD d’instrumentaux et ses coordonnées. Le lendemain le rappeur la rappelle. Il est conquis : c’est le coup de foudre artistique !
Un an plus tard, le rappeur décide d’officiellement l’enrôler dans sa structure Street skillz. Là-bas, Léa gagne en expérience, travaille avec la crème de la scène rap marseillaise (3ième Oeil, l’Algerino, Mino, Le Rat Luciano de la Fonky Family, La Swija, Black Marché…) et surtout place une composition dans l’album solo disque d’or de Soprano, Puisqu’il faut vivre.
Le deuxième tournant de la carrière de Léa, c’est PopStars 4. Une semaine avant le casting, son frère lui annonce qu’il l’a inscrite ! Au début, la jeune pianiste est méfiante. Après réflexion et concertation avec son label Streetskillz, Léa accepte. «A la limite», confesse-t-elle, « je pensais regretter à cause de l’étiquette qu’on te colle. Or aujourd’hui pour moi, c’est une fierté.» Assurément, le bilan est positif : elle est finaliste face à la gagnante, Sheryfa Luna, et on lui offre la chance d’enregistrer son premier album.
Dés les premières notes de Pressée de vivre, on est frappés. Léa a développé un vrai univers musical qui mélange subtilement ses différentes influences. D’abord aux lourdes boites à rythme, la jeune marseillaise a favorisé l’acoustique soyeuse. Pour Léa qui a passé sa vie derrière son piano, c’était une évidence. Ce format classique la place à priori dans la variété française. Ensuite, le timbre de sa voix et ses récits mélancoliques dégagent irrémédiablement une atmosphère urbaine. Ce délicat cocktail est né sans calcul.
Bien que Léa soit auteur et compositeur, sur ce premier album, elle a pu compter sur une équipe efficace. Par exemple, Housny et Mej avec qui elle forme le collectif H.L.M. l’ont épaulé sur quelques titres. Ensuite Soprano, le grand frère, la guide et l’accompagne sur le single Dernière chance. Enfin, Dan Kamit, la nouvelle signature de Diam’s sur le label Motown, lui a offert «Partout», un petit guitare-voix de toute beauté. Comme les mots ne sortent pas, Léa laisse sa voix, au grain si particulier, exprimer ses sentiments. Que ce soit dans le titre Reviens moi, plus personnel ou Je vois où elle livre un constat sans fioritures de la société, sa voix, sans longs discours, réveille de vraies émotions.
Ensuite la fillette va continuer à s’entraîner seule en écoutant Stevie Wonder, Ray Charles et les grands classiques de la chanson française. Volontaire, Léa instinctivement va appliquer la même méthode pour entraîner sa voix. Son seul et unique professeur sera Mariah Carey qu’elle s’efforce de reproduire ! Et l’école dans tout ça ? Léa le chante joliment dans le titre éponyme Pressée de vivre : « Mes cahiers d’école sont trop lourds pour mon envol je préfère les notes. » Toutes ses journées sont dévouées à son piano et au chant.
Très vite, comme beaucoup de jeunes filles de sa génération, Léa est plongée dans la culture hip-hop. Elle chante sur des refrains de rappeurs locaux, participe à des petites scènes et donne même des cours de chant dans les quartiers Nord de Marseille. C’est justement là-bas, il y a quatre ans, qu’a lieu le premier tournant de sa carrière.
Après avoir regardé la performance de Léa, le rappeur Soprano vient dans les coulisses la féliciter. Pour l’adolescente, à l’époque, recevoir des encouragements d’une valeur sûre du rap français représente beaucoup. Six mois plus tard, leurs chemins se croisent de nouveau et c’est a cette occasion qu’elle lui donne un CD d’instrumentaux et ses coordonnées. Le lendemain le rappeur la rappelle. Il est conquis : c’est le coup de foudre artistique !
Un an plus tard, le rappeur décide d’officiellement l’enrôler dans sa structure Street skillz. Là-bas, Léa gagne en expérience, travaille avec la crème de la scène rap marseillaise (3ième Oeil, l’Algerino, Mino, Le Rat Luciano de la Fonky Family, La Swija, Black Marché…) et surtout place une composition dans l’album solo disque d’or de Soprano, Puisqu’il faut vivre.
Le deuxième tournant de la carrière de Léa, c’est PopStars 4. Une semaine avant le casting, son frère lui annonce qu’il l’a inscrite ! Au début, la jeune pianiste est méfiante. Après réflexion et concertation avec son label Streetskillz, Léa accepte. «A la limite», confesse-t-elle, « je pensais regretter à cause de l’étiquette qu’on te colle. Or aujourd’hui pour moi, c’est une fierté.» Assurément, le bilan est positif : elle est finaliste face à la gagnante, Sheryfa Luna, et on lui offre la chance d’enregistrer son premier album.
Dés les premières notes de Pressée de vivre, on est frappés. Léa a développé un vrai univers musical qui mélange subtilement ses différentes influences. D’abord aux lourdes boites à rythme, la jeune marseillaise a favorisé l’acoustique soyeuse. Pour Léa qui a passé sa vie derrière son piano, c’était une évidence. Ce format classique la place à priori dans la variété française. Ensuite, le timbre de sa voix et ses récits mélancoliques dégagent irrémédiablement une atmosphère urbaine. Ce délicat cocktail est né sans calcul.
Bien que Léa soit auteur et compositeur, sur ce premier album, elle a pu compter sur une équipe efficace. Par exemple, Housny et Mej avec qui elle forme le collectif H.L.M. l’ont épaulé sur quelques titres. Ensuite Soprano, le grand frère, la guide et l’accompagne sur le single Dernière chance. Enfin, Dan Kamit, la nouvelle signature de Diam’s sur le label Motown, lui a offert «Partout», un petit guitare-voix de toute beauté. Comme les mots ne sortent pas, Léa laisse sa voix, au grain si particulier, exprimer ses sentiments. Que ce soit dans le titre Reviens moi, plus personnel ou Je vois où elle livre un constat sans fioritures de la société, sa voix, sans longs discours, réveille de vraies émotions.
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